QOTSA: Lullabies to paralyze

Publié le par Peace hacker

Lullabies to paralyze, où l’album qui a la quasi insurmontable tâche de passer derrière rated R ou song for the deaf. Queens of the stone age revient en cette année 2005 avec un nouvel album... et un nouveau line-up. Exit Nick Oliveri et ses délires scéniques, exit Dave Grohl repartit jouer avec les foo fighters, bienvenue à Joey Castillo (ex-Danzig) derrière les fûts et au bassiste Troy Van Leeuwen (déjà crédité sur l’album précédent).
Désormais trois, les QOTSA, ont également assuré les participations de Chris Goss (producteur des albums de kyuss), Shirley Manson (chanteuse de garbage), Brody Dale (distillers) et de Mark Lanegan (déjà présent sur songs for the deaf).
C’est d’ailleurs celui-ci qui ouvre ce nouvel opus du groupe avec… une berceuse intitulée "This lullaby". Mark Lanegan, accompagné d’une guitare se lance dans un exercice de style assez curieux, mais au final franchement dispensable, une fois passé l’effet de surprise. Second titre de lullabies to paralyze, "Medication" débute et l’on retrouve avec plaisir le style inimitable de queens of the stone age. Rythmique endiablée, riffs efficaces, Josh Homme très en forme, tout y est, les californiens sont de retour et ce "Medication" est un bon présage pour ce qui va suivre.
La suite justement, c’est des titres tels que "Everybody knows that", "Tangled up in plaid" ou "Burn the witch", des morceaux efficaces, parfaitement maîtrisés, sympathiques à défaut d’être véritablement transcendants. On  s’ennuie un peu. Sauf que le trio a encore quelques cartes dans sa manche et notamment "In my head" et "Little sister", deux titres mélodiques à souhaits, catchy et terriblement efficaces, du queens of the stone age pur et dur. Le groupe se lâche et rend "I never came" puis "Someone’s in the wolf", pièce centrale de l’album qui illustre parfaitement l’évolution d’un groupe qui cherche à varier les plaisirs entre ses velléités d’expérimentations (le fiévreux "Skin on skin"), les morceaux de stoner rock purs ("Broken box") et les envolées pop/ rock (le sensuel et sublime "Long slow goodbye").
Au final, après un début un peu poussif, lullabies to paralyze se révèle être un album très agréable à écouter, bien différent de ce qu’à pu nous offrir queens of the stone age, le groupe y abandonnant par moments le stoner-rock "traditionnel" qui a fait son succès pour s’ouvrir vers de nouveaux horizons plein de promesses. A suivre sans aucun doute.

Peace hacker.

 

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M
Je sais qu'il faut que j"améliore le design, mais comment ? Et puis Love Hina, c'est un sujet que j'aime, alors j'en parle !!!<br /> Meg
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S
Très bien ton article. Je viens de les voir sur scène (Rock en Seine jeudi dernier) et y'avait une sacrée ambiance !
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